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Le faire-part était arrivé ce printemps à la rédaction de Daily Rock, étiqueté d’un magnifique autoc’ « 100% rock and roll djihad ». Gasp, la mort annoncée des Ramblin’Bomber avait bien eu lieu ! À cette occasion le groupe s’est fendu d’un album live, enregistré lors de son concert d’adieu au Bikini Test. Revenant à ses premières amours, puisque c’est là que tout avait commencé quinze ans plus tôt. L’univers des Ramblin’ est peuplé de guitares et d’électronique, il se situe à la frontière ténue entre rêve et réalité, là où le rock psyché et poésie se rejoignent. On a l’impression de flotter dans un monde irréel et ouatiné tout à coup transpercé par des guitares furibondes. Un au-revoir qui ravira les nostalgiques du groupe, mais peinera à convaincre les profanes.

                DAILY ROCK – octobre 2009

RAMBLIN'BOMBER : le groupe rock s'éteint sereinement. Après presque 15 ans d'existence, le groupe rock RAMBLIN'BOMBER sort définitivement de scène, ont communiqué hier soir les Chaux-de-Fonniers. Jérôme Ummel, Grégoire Perrenoud, Bastien Gloor, Jérôme Correa et Alexandre Heim Correa convient leurs fans à un adieu, le 25 avril à La Chaux-de-Fonds, pour la sortie de leur 7e, et dernier disque.

             L'IMPARTIAL 7 mars 2009

Die RAMBLIN' BOMBER – keineswegs zu verwechseln mit rammelnden Sexbomben – verstehen sich dem Namen nach als Streubomben. Die sind zwar richtig fies, jedoch in Stummfilmen fallen diese rein optisch betrachtet, prächtig sanft zu Boden. Und sie treffen ihr Ziel völlig unberechenbar… Was mit einem rotierenden Motoren-Getriebe zu tuckern beginnt, hebt allmählich ab zum Senkrechtflug, überschlägt sich im Doppellooping, und gleitet dann unscheinbar in Richtung feindlicher Linien. Wie aus dem Nichts lässt der Pilot ein paar schwarze Pünktchen fallen, und prallen diese auf, hinterlassen sie urplötzlich Chaos und Verwüstung. Trommeln mit Zuckungen, nervöse Gitarren und unentschlossene Stimmen werden müde, wenn die Tage kürzer und die Nächte länger werden. Ein letzter Herbst-Soundtrack vor dem weißen Wintermantel? Wir alle wissen: farbenfrohe Melancholie ist mehr als nur Romantik. Das ist Drama, ist Tragik, kann abfedern und zudrücken, hüpfen und stampfen. THE NEW YEAR nimmt sich dies alles jeden Herbst ganz fest vor, nur um im Frühling resigniert festzustellen: Vorsätze gescheitert. Zum Glück gibt’s für solche Fälle den Rüebliherbst; er nimmt sich an, den Heimatlosen, und blüht kunterbunt & munter gesund !

Les RAMBLIN' BOMBER - ne pas confondre avec des bombes sexuelles ramblantes - sont des bombes à fragmentation. Les vilains sont vrais, mais dans les films muets, on tombe sur le sol en douceur. Et ils prennent leur objectif tout à fait imprévisible... Cela commence avec la rotation des moteurs qui se mettent à souffler, puis se met peu à peu à partir en vol vertical et ensuite dans le retournement d'un double looping, et finalement ça glisse discret dans la direction des lignes hostiles. Tout à coup, le pilote lâche quelques points noirs et laisse derrière lui que du chaos et de la désolation. Soubresauts avec tambours, guitares nerveuses et indécises, les voix sont fatiguées, quand les jours raccourcissent et les nuits deviennent plus longues. Un dernier soundtrack d'automne avant le blanc manteau d'hiver? Nous le savons tous, la mélancolie est colorée, romantique. C'est un drame, c'est tragique, ça peut amortir, sauter et écraser. THE NEW YEAR se le dit chaque automne, obstiné, pour constater au prochain printemps: résolutions capotées. Heureusement qu'il ya des cas où les carottes d'automne s'occupent des fleurs en toutes couleurs, allègrement, et en bonne santé !

                BAD BONN – 17 novembre 2008

Melodiös und melancholisch.
Die Band « Ramblin’Bomber » aus La Chaux-de-Fonds ist morgen Abend zu Gast im St. Gervais. Sechs Alben haben Bastien (Guitarre), Alexandre (Guitarre), Grégoire (Schlagzeug), Jérôme C. (Bass, Gesang) und Jérôme U. (Keyboard, Gesang) bereits herausgebracht. Das siebte soll noch in diesem Jahr erscheinen. Die fünf Jungs lieben es, ihre Fans immer wieder zu überraschen. Ihr Sound ist eine Mischung aus Rock, Pop, Jazz und Post Rock. Inspiriert wurden sie auch von Pink Floyd. « Ramblin’Bomber » klingt experimentell und psychedelisch, melodiös une melancholisch. Zwischendurch wird die ruhige, fliessende, schöne Psychedelia à la Portishead von Chaos une Noise à la Motörhead unterbrochen. Soundschleifen, Echo, warmes Wabern mit rückwärts gespielt Klängen, schöne melodische Momente und Songs.

             BIELER TAGBLATT – 25 septembre 2009

RAMBLIN’BOMBER c’est du venin et de la mélancolie habillés de tendresse et d’émotion. C’est un orang-outan qui essaye gauchement de se faire passer pour une panthère noire. C’est 10 ans de concerts, 6 albums (CD et vinyle), et un 7ème en cours de mixage. C’est la fascination pour le noir accompagnée d’un rire jaune et d’une touche de rose bonbon. C’est deux guitares, trois voix, une basse, un Fender Rhodes et une batterie. C’est incertain, fascinant, bruyant, envoutant, triste, puissant, poétique, imbécile... C’est aimer à la fois Nick Cave, Public Enemy, Motorpsycho, Horace Andy, Alain Bashung, John Coltrane et Frank Zappa. RAMBLIN’BOMBER c’est la volonté de croire en un monde idéal tout en acceptant l’amer constat du réel.

            LA COMETE septembre 2008

Bikini Test il y a dix ans… Les jeunes Ramblin’Bomber vivaient leur première scène aux saveurs de sushi en première partie de Guitar Wolf. La décennie passée, même lieu, même combat. De la bouteille en plus. Vendredi soir, les cinq acolytes des Ramblin’Bomber ont remis ça. Un rendez-vous rock honoré par un public à l’écoute. Ce dernier ayant lui aussi bu quelques années. Selon Ummi, pianiste du groupe, « c’est l’occase de faire plaisir et de se faire plaisir ». Beau projet. La soirée a débuté avec une projection quelque peu déroutante, en guise d’introduction. A 23 heures tapantes, entrée en scène des Ramblin’Bomber. Une occasion de faire découvrir six nouveaux morceaux inédits, dont une reprise des Beatles. Une heure de plaisir pour les cinq « cousins fromage », qui est le résultat d’une semaine intense d’enregistrements à Bikini Test. Fin de soirée, belle continuité assurée par Disco Doom, une formation zurichoise, alliant puissance sonore et subtilité des compositions. « La musique, c’est la face visible de l’iceberg, la complicité entre amis est le moteur véritable », explique Alexandre Correa, guitariste. « C’est l’amitié qui relance la musique, et vice-versa », ajoute Jérôme Correa, bassiste. Après dix ans, la musique est plus posée, moins brute. « La manière de composer a évolué, chacun amène ses idées pour un résultat plus collectif », explique Bastien Gloor, guitariste. A noter que les Ramblin’Bomber ont six disques à leur actif. Pour tous ceux qui auraient manqué à l’appel, le groupe se produira le 24 mai à la Bourdonnière, au Locle.
 

             L’IMPARTIAL – 5 mai 2008

Je retrouve les RB dans leur local au sous-sol d'un entrepôt de La Chaux-de-Fonds. Bastien, Alex et Grégoire sont en train de répéter un plan. Nous nous asseyons dans les canapés, et quand Jérôme, le bassiste arrive, c'est parti pour une heure de dérision…

Quand le groupe est-il né ?
Ce n'est pas simple : en 1996, les statuts étaient écrits, mais le premier concert a eu lieu le 1er mai 1997. En gros, 10 ans de concerts et 11 ans et demi d'existence. C'est un peu l'EMS du rock, ici.

Avec la même formule qu'aujourd'hui ?
Non, non. Au début, c'étaient juste Alex et Bastien (guitares) qui faisaient des "concerts" au local avec une boîte à rythmes et un public d'une personne. Ils courbaient les cours du gymnase pour venir répéter, sans batterie, sans basse.

Et le nom Ramblin'Bomber ?
On l'a trouvé pour le premier disque. A l'origine c'était Rambling Bombers, puis on a raccourci. C'est un hommage à MC5 et à Motörhead. (Hauts cris et contradictions). Allez, c'est comme ça : on ne va pas laisser le révisionnisme qu’aux fachos !

Donc vous répétez sérieusement depuis le début ?
Non. On est créatifs, mais pas toujours. Au début, ce n'était pas rare qu'on fasse un chibre ou un domino (souvenir des USA). Le groupe n'est ne s'est pas fondé sur des instruments, mais des affinités : on s'est construits progressivement, avec zéro méthode.

Et pour un concert ou un disque, c'est la même chose ?
On pense le tout comme un concept : au début, on n'était jamais engagés, parce qu'on n'avait pas de morceaux. C'était uniquement de l'impro. C'est pour ça qu'on a créé le Banquet Hors-la-loi (un weekend campagnard avec scène libre et barbecue dans une combe près du Locle). On a toujours mené nos projets avec légèreté, motivation, mais sans aucun esprit critique ni calcul. Par exemple, pour le « 6e album », l’idée était de passer 3 jours à enregistrer avec des cervelas comme unique nourriture. La pochette a ensuite été faite à la maison avec des tampons encreurs.

Et pour composer, qui amène les idées ?
Chacun, en général (sauf  Jérôme !).  Ça peut être des bêtises, basées sur des sonorités, ou une étude sociologique ou encore un hommage aux Ramones. L’important, c’est que les cinq soient d’accord sur le morceau. 

Je sais que vous n’aimez pas les étiquettes. Quel est votre truc pour vous présenter ?
On a de l’expérience, des disques et de la motivation. Écoutez-nous ! On déteste le côté métalleux  « hargneux un soir, employé de bureau le lendemain ». Donc on ne vend pas une image télévisée, ni un genre réchauffé. C’est notre musique, et on la joue bien !

En 3 mots, le rock pour vous c’est…
Aller jouer à Strasbourg et vider un club de rock garage !

                DAILY ROCK (CH) – décembre 2007


Après avoir sorti un sixième album des plus étonnants, il était temps de prendre des nouvelles de ce groupe originaire de La Chaux-de-Fonds. Toujours à la recherche de nouvelles sonorités et se refusant à s’enfermer dans des schémas musicaux préétablis, le groupe aime surprendre, c’est ce que nous confirment les musiciens composant celui-ci qui ont gentiment pris le temps de répondre à nos questions. 

C’est votre 6ème album déjà, mais vous êtes encore dans une relative obscurité, peut-être qu’une petite présentation ne serait-pas de trop.
Grégoire (baterie) : 6ème album déjà ? Nous sommes un groupe de champignons… Pas trop de lumière merci.
Jérôme U. (keboard, chant) : Nous n'avons jamais cherché à sortir de l'obscurité à tout prix. Mais un peu de lumière fait plaisir. Merci Transit.
Jérôme C. (basse, chant) : 2 guitares, 1 Rhodes, 1 basse, 1 batterie et 2 chants. On a une passion en commun pour le rock même si on écoute un peu tous des trucs différents.

Sur votre bio, j’ai lu que vous aviez fini votre album en trois jours, comment est-ce possible ?
Bastien (guitare) : A coup de salade de cervelas, tout est possible mon p’tit gars.
Alexandre (guitare) : Nous avions envie de réaliser quelque chose de spontané et immédiat. Nous avons donc investi la salle de TON SUR TON et joué dans des conditions de live, les 5 ensemble, sans casques, histoire de profiter pleinement de la puissance du son. Le samedi et le dimanche, on a joué et le lundi le tout a été mixé. C’est bien plus compliqué et ennuyeux (et cher) de réaliser un disque sur plusieurs semaines que sur trois jours, non ? En fait il me semble que la manie de consacrer des jours et des jours à la réalisation d’un disque est assez récente et peut-être un peu sotte, et ce n’est ni Elvis Presley, ni Horace Andy et ni le Velvet Underground qui vont prétendre le contraire. 

Vous semblez totalement révoltés par rapport au système des morceaux « prédigérés » qui fleurissent partout sur les radios en proposant un album radicalement différent. Vous n’avez pas peur que vos auditeurs se perdent en proposant un album autant décalé ?
Jérôme U. : Pas si décalé que ça. Il y a plein de petites mélodies accrocheuses et si les auditeurs se perdent, pas grave, La musique n'est pas faite que pour apaiser ou rassurer, elle doit aussi remettre en question et déranger.
Jérôme C. : Je ne crois pas qu’on ait cherché à faire un album radicalement différent. On fait juste les choses comme on pense être juste. C’est tout. Du coup on ne se pose pas trop la question de savoir si les auditeurs vont être perdus ou pas. La seule chose qui compte c’est : « Est-ce que ça vous fait tripper, oui ou non ? ». Tout le reste ne nous appartient pas.    

Si je vous dis que votre CD me paraît être un vagabondage musical, qu’en pensez-vous ?
Alexandre : Ca me semble chouette, et valable pour l’ensemble de notre parcours. On aime vagabonder : on a enregistré deux fois dans notre local, deux fois à BIKINI TEST (sans casque puis au casque), une fois en studio et une fois à TON SUR TON (live pur jus et prise directe). Parfois on commençait d’enregistrer en ayant des morceaux, d’autres fois pas, parfois on a improvisé, etc. Et à chaque fois on a aussi varié les façon de faire : une fois on est resté une semaine entière dans BIKINI TEST sans sortir. Pour le 6ème disque on a mangé uniquement des cervelas. Il y a plein de façons de vagabonder, en musique ou non. 

Enfin on ne peut pas finir cette interview sans parler de Zorrock, tu peux nous en dire un peu plus à ce sujet ?
Bastien : ZORROCK est un petit magasin de disques créé sous forme de coopérative à but non lucratif dans les années où les mouvements alternatifs faisaient peur aux vieux et surexcitaient notre belle jeunesse et qui résiste tant bien que mal depuis plus de 15 ans aux gros McDonaldisquaires en proposant du matériel pointu !
Alexandre : Je ne comprends tout simplement pas qu’il n’y ait pas un magasin de ce genre dans chaque quartier de chaque ville et dans chaque village. Visiblement les gens ne méritent pas d’avoir affaire à des disquaire compétents…

TRANSIT (CH) – septembre 2007


Après une intro au piano légèrement saturé, l’album s’ouvre sur un morceau très planant qui laisse place à des ambiances calmes mais distordues et à un bruit de fond ressemblant à celui que produisaient nos anciens vinyles sur leurs platines. Tel que je connaissais nos amis de Ramblin, je m’attendais à toutes sortes de choses de leur part mais certainement pas à un album aussi décalé. Quand j’utilise ce terme, je ne parle pas d’une recherche d’originalité musicale débridée ou autres joyeusetés de ce style, mais plus des recherches de sonorités, d’ambiances comme ce long larsen qui accompagne une mélodie simple sur « Cousin Fromage 2 ». En fait, encore une fois, le nouvel album de Ramblin’bomber se veut être plus un vagabondage qu’un CD tel qu’on le conçoit avec ses morceaux aux structures communément admises. Le groupe se réserve tout de même des plages en terrain plus connu comme « Intoxicating Flavour » ou « You know (I know) ». Reste de dernier passage, « Objectif Lune », dont il est bien difficile de dire de quoi il s’agit. (Encore) un labum étonnant de la part de ce groupe de la Tchaux.

                TRANSIT (CH) – septembre 2007


Libres, encore et toujours. Les musiciens du groupe chaux-de-fonnier Ramblin’bomber ne désirent pas déroger à cette règle plus qu’élémentaire. Leur musique ne dégage que spontanéité. A les écouter jouer, on s’envolerait volontiers pur un monde proche des métamorphoses baudelairiennes. Jérôme et Alexandre Correa, Bastien Gloor, Jérôme Ummel et Grégoire Perrenoud restent fidèles au bon vieux rock des années septante, à Pink Floyd, Motorpsycho et Low. S’inpirant néanmoins de nombreux genres musicaux, il est difficile de leur coller une étiquette, Il frisent les sons rock, nous surprennent avec du free-jazz, ajoutent une petite touche de reggae ou avancent des tonalités de leur cru. Dans tous les cas, ils se font étonnants et étonnés. Ces musiciens érudits ont des parcours différents et ne sont pas totalement interdépendants. Mais, d’après les frères Correa, ce n’est que plus réjouissant car « cela fait l’homogénéité du groupe ». Pour s’en convaincre : Jérôme Ummel a des projets solo et fait partie du duo Downhats. Grégoire Perrenoud est ingénieur du son. Jérôme Correa a fait une formation classique au Conservatoire. Il fait partie du groupe de jazz Grand Reportage Ensemble et du groupe Gus en Goguette. Quant à Bastien Gloor, il joue également dans The Watchmaking Metropolis Orchestra. C’est à l’école de musique Ton sur Ton, à La Chaux-de-Fonds, qu’a lieu l’enregistrement du sixième opus. Deux guitares, un clavier Rhodes, une batterie et une basse y élisent domicile pour un seul week-end. Deux voix accompagnent les instruments et, en trois jours seulement, la boucle est bouclée. Le résultat ? Des ballades hypnotiques, où les voix de Jérôme Ummel et Jérôme Correa s’entremêlent dans des sons éthérés. Inutile, on nous prévient, de chercher un sens aux paroles ou un fil conducteur, il n’y en a pas. Cela reste toutefois un rock cinglant et mélodieux qui n’a pas peur des contradictions. On assiste à des alternances entre harmonies au piano et tiraillements sauvages à la guitare. Désirant s’éloigner d’un son trop pur et élaboré, ce dernier opus reste simple. Le résultat, plus proche d’un concert, est garanti par moins d’instruments et plus de voix. « A chaque fois, on varie. On n’aime pas le définir mais rester libres. On enregistre différemment pour que ça sonne différemment », raconte Alexandre Correa. Toujours dans le même esprit ce disque a été créé d’une manière artisanale et bon marché. Un seul hic : vu la contrainte imposant l’alimentation au cervelas ou celle limitant la durée de l’enregistrement, le disque n’a pas été nommé. Ou faut-il y voir une expression de liberté ? Pour le savoir, rendez-vous au vernissage samedi.

L’IMPARTIAL (CH) – 15 août 2007


Groupe de La Chaux-de-Fonds, les Ramblin’bomber joue un rock habité tour à tour pop, jazz, post punk, très influencé par la scène New Yorkaise des années 90. Reprenant aussi bien les Stooges (« Loose ») que Joy Division (« Ian Curtis ») sur ce 9 titres, le groupe évolue dans un genre résolument à part, se moquant éperdument des codes pour aller à l’essentiel : les émotions brutes provoquées par une riche instrumentation (piano mélancolique sur guitares dissonantes), les passages instrumentaux annonciateurs, la quasi expérimentation de l’ensemble (le disque se termine d’ailleurs en apothéose sur un morceau de 11’ suivi d’un autre de 7’ !) et le rythme tenu jusqu’au bout du voyage. Pour les familiers de June of 44 ou des Notwist par exemple.

                ACHIERPOINTCOM (F) – juillet 2007


Ramblin’bomber, quant à eux, jouent du rock bon et honnête. The Stooges sont leur référence : la guitare autour du cou et l’énergie dans les pantalons.
Ramblin’bomber spielen den Rock gut und ehrlich. The Stooges als Referenz. Guitarre um den Hals. Energie in den Hosen.

FRI-SON (CH) – juin 2007


Groupe originaire de La Chaux-de-Fonds, les Ramblin’bomber n’en sont pas à leur coup d’essai puisque ceci est maintenant leur cinquième galette. Après l’écoute des deux premiers morceaux de l’album, je m’apprêtais à classer ce groupe dans la catégorie garage rock de bon niveau mais sans plus. C’est alors qu’intervient le très bon « Fold Back the Same » un rien jazzy, un rien psyché, puis l’envoûtant « Hidden Inside ». Un morceau dans la lignée d’un Pink Floyd totalement inattendu et d’une grande intensité. C’est là qu’on s’aperçoit que Ramblin’bomber dispose d’un éventail musical impressionnant et que vouloir leur donner une étiquette est autant illusoire que futile. Plus que d’écouter cet album, on se prend plutôt au jeu de le découvrir morceau par morceau en glissant petit à petit dans leur univers. Inutile d’essayer de l’analyser, il reste juste le fait de l’apprécier et de s’apercevoir qu’un groupe peut encore faire de la musique intéressante avec cœur et humilité.

TRANSIT (CH) – mars 2007


Après le groupe neuchâtelois Ksaa, les Ramblin’bomber monteront sur la scène du Moultipass. Psychédélisme, grondements sonores, mélodies entêtantes et voix éthérées au programme. Du rock aux influences multiples.

L’IMPARTIAL (CH) – 8 mars 2007


Soirée rock vendredi 9 mars au Moultipass, à La Chaux-du-Milieu. Ramblin’bomber présentera son cinquième album, le premier enregistré en studio. « Five O-minds » démontre la multiplicité des influences de ce quintet, des Stooges à Pink Floyd, en passant par Spiritualized, du free-jazz, Nick Cave, Motorpsycho, High Llamas. Coller une étiquette à ce groupe est toutefois superflu, car c’est sur scène que les Ramblin’bomber montrent leur véritable essence : psychédélisme, grondements sonores, voix éthérées et mélodies entêtantes, un mariage grandiose et unique !

L’IMPARTIAL (CH) – 5 mars 2007


Ce groupe suisse en est déjà à son cinquième album (depuis 1997). Du rock & fuzz & surf & psyché-barré de haute tenue, avec cuivres et tout le bataclan. C’est un peu brouillon encore parfois, mais le groupe a enfin digéré ses diverses influences (notamment stoogiennes sur le second opus). A découvrir…

CORSSROADS (F) – février 2007


Ramblin’bomber n’a pas de solution à proposer. Ramblin’bomber n’a pas d’esthétique à imposer. Ramblin’bomber n’a pas de message particulier à faire passer. Ramblin’bomber ne va pas s’autodétruire pour égayer votre monotonie. Ramblin’bomber est incapable d’être le rayon de soleil qui chassera les nuages morbides et planants. Ramblin’bomber est juste un radeau, une planche à laquelle s’accrocher. Une aspirine. Le ton est donné. Mais pouvait-on s’attendre à plus de gaieté de la part d’un « bombardier en vadrouille » ? La musique des Ramblin’bomber est à l’image de leur philosophie, un post-rock mélodieux et mélancolique, chanté en anglais, qui se réclame autant des poèmes de William Blake que de Joy Division ou des Stooges. Ce groupe en provenance de La Chaux-de-Fonds vient de sortir son cinquième album « Five O-minds ».

RSR (CH) – janvier 2007


Ramblin’bomber joue un rock hypnotique, efficace, sans concession, cinglant et mélodieux. Contradictoire et sans étiquette. Les Stooges, Pink Floyd, Spiritualized, du free jazz, Nick Cave et Tom Waits, Motorpsycho, High Llamas : un peu de tout ça et en route Simone !

MOULTIPASS (CH) – mars 2007


Les Ramblin’bomber de La Chaux-de-Fonds (en Suisse) ont de la suite dans les idées : leur cinquième album depuis leurs débuts en 1997 continue de creuser leur sillon tout en s’émancipant de leur modèle initial, les Stooges (dont ils reprennent « Loose » sans chercher à faire dans la copie conforme). Entre bouffées soniques, électrocutions punk, envolées lyriques, ballades atmosphériques et hommage à Joy Divison (« Ian Curtis »), ils affirment avec habileté l’originalité d’un projet qui s’émancipe des conformismes musicaux.

ROCK & FOLK (F) – décembre 2006


Ramblin’bomber, deren Psychedelic-Rock klingt, als wären Pink Floyd zu Punks mutiert.

CHRÄMERHUUS (CH) – novembre 2006


Une fois n’est pas coutume, « Five O-minds », quatrième album de Ramblin’bomber, est le premier enregistré en studio (par Julien Fehlmann, l’ingénieur d’Elkee, Kehlvin, Forceed, Coït…) et se veut résolument plus rock et plus proche des racines de cette musique. Par contre, impossib le de savoir quelles sont les influences de ces cinq joyeux drilles. Effectivement, si certains morceaux s’approchent des Stooges ou de Pink Floyd, d’autres rappellent plutôt les « Closet Mixes » du Velvet Undergroud ou les Dead Brothers par le côté acoustique des cuivres et du banjo qui ferraille. En tout cas, tout est très proprement mixé et joué par de bons musiciens. Commandes, déclarations philosophiques et détails sur le site.

DAILY ROCK (CH) – octobre 2006


Galette pur rock au marché ! Un stand d’un genre un peu particulier distillera des saveurs rock, ce samedi dès 9h, sur la place du Marché. Histoire de vernir en beauté le dernier et quatrième album des Ramblin’bomber, « Five O-minds », gravé chez Studio Mécanique et disponible en CD mais aussi version galette vinyle. Convivial, l’événement fera également la part belle aux productions locales des formations amies. Godet de l’amitié offert.

L’IMPARTIAL – 5 septembre 2006


Ramblin’bomber (OVNI inclassable). Impossible de poser une étiquette sur le dos de ce groupe sans concession… Le monde est-il prêt pour un groupe de rock plus proche d’Erik Satie que de Nirvana??! Empruntant aussi bien aux Stooges qu’au free jazz, Ramblin’bomber c’est la musique des possibilité, qui échappe à tout jugement conventionnel… A découvrir sur scène, tout simplement unique et magnifique !

ZANZIBAR (F) – décembre 2005

Capharnaüm et démesure ! Inspirés par le bouillonnement de la scène norvégienne, ainsi que par le modèle économique et social de Singapur (ville du futur), les Ramblin’ Bomber fusionnent ces deux courants de notre modernité pour les transcender dans un élan artistique sans précédent. Le futur semble déjà être dépassé, l’avenir devient obsolète, l’Asie devient nordique, le psychédélisme agresse le punk, les larsen bercent nos sens. Avec Ramblin’ Bomber / Singapur, les Ramblin’Bomber reviennent pour être de retour. Et ils sont là ! Et dire que la terre continue à tourner…"

          BAR KING (CH) - 4 novembre 2005



Ramblin’bomber – Singapur – Psichedelia sperimentale

Grande sorpresa. Mi capita tra le mani questo disco uscito già da qualche anno degli svizzeri Ramblin’Bomber e non riesco a credere alle mie orecchie; un bel disco dall’inizio alla fine. Gli Stooges che incontrano i Pink Floyd. Eccezionale il tremolo di chitarra sul pezzo che apre l’album (Growe), e ancor di più il Fender Rhodes che spiana una melodia calda e vittoriosa. E chissenefrega se il suono di batteria non è stupendo e che non è nemmeno a tempo; scalda il sangue. Magnificamente spiazzante è il secondo pezzo (Denis Baudin). Cinquantotto secondi di muggiti alla Ruins e chitarre violentate. In “Soulsame Bin” riesco a immaginarmeli vestiti di paillettes completamente glitterati a suonare in un night club di qualche periferia. Un bel pezzo vintage con tanto di sax! In quarta posizione troviamo “Larsendheim”, dove i Bombers giocano a fare i Make Up, ma più acidi e arrapati. Si continua con “Hast Staape Brawn” con un finalone psichedelico che va in loop da far venire i brividi. “Ölfreit Now” è una canzone dolce che si evolve tra suoni ovattati e chitarre tremolanti, ricostruendo e oltrepassando le atmosfere dei Mùm più analogici. Poi c’è “W. Blaxen”, un bell’Art Rock da cattedrale, pesante e marcio. Come marcio è il jazz psichedelico di “Hammerin” dove non si riconosce un inizio e non si trova la fine. Il penultimo brano (Herwun Tadjiuf) è scarno e inquietante, prima di aprirsi al delirio di batterie rovesciate e feedback che attendono di esplodere mentre una voce narra che gli uomini sono una malattia contagiosa. E la conclusione del disco non poteva che essere l’inizio, lo stesso brano di apertura, ma con la ritmica che va al contrario (Growe, paart tweu). Si ricomincia. Bene.

                www.moltomagazine.ch, avril 2005


Ramblin’bomber – Hiroo onoda – Psichedelia sperimentale

Che bello!!! I Ramblin’ Bomber hanno letto la recensione che ho fatto sul primo numero di molto e mi han mandato un po’ di materiale. Stavolta vi racconto di questo disco dello scorso anno. Come al solito rimango sorpreso perché questi ragazzuoli non si ripetono mai e riescono a tenere un livello qualitativo altissimo. Sono fottutamente psichedelici senza trascendere nell’esagerazione e sono sperimentali quanto basta per non rompere scatolame vario. Questa volta ci vanno dentro di pianola più del solito creando atmosfere da “non c’ho voglia di fare niente, mi sdraio un attimo”. Il primo e l’ultimo pezzo solo volutamente in bassa fedeltà (in realtà è lo stesso pezzo) e spaccano! Nel mezzo ci sono whisky, luci soffuse, sigari, donne, reverendi. Qualcuno deve fare un film con questo disco! Io intanto masterizzo qualche copia a chi lo vuole. Il disco si chiude : Aaaaaaa-arrrghhhhh (non è uno sbadiglio!).  

                www.moltomagazine.ch, septembre 2005

LE meilleur album des ramblin’, ces mecs sont des génies voire pire encore : des dieux. Si vous aimez les Floyd et toute la vague post-rock commandez-le les yeux fermés ou mieux encore, venez l’acheter à Zorrock à la Tchaux.

                Cédé.ch (CH) – 12 avril 2005

Toujours groovy et séduisant, mais plus compact, plus rock en somme, Ramblin’bomber s’éloigne de l’option instrumentale qu’il affectionnait sur ses deux derniers albums en introduisant plus de vocaux, pour un résultat que l’on pourrait rapprocher des spationautes de Spiritualized.

L’IMPARTIAL (CH) – 14 juin 2005


C'est une musique floconeuse, blanche sous la caresse d'un Fen
der Rhodes. Une plage plus tard, elle a adopté le groove de Brooklyn, ou s'est égarée dans  l'espace hanté de tristesse de l'americana contemporaine. Des backing vocals flottent, éthérés, au vent solaire. C'est une musique qui sait et qui aime. Free jazz et psychédélisme. Guitares et échantillons. Grondements telluriques et mélodies lumineuses. On a connu mariages plus fades. Peu de mots: l'amour ne se dit pas. C'est une musique des possibles, qui d'abord demande "pourquoi pas?", et ensuite "comment?". Et trouve toujours une réponse, un chemin possible, vers un jardin qu'on aménagera sans s'affoler. Ramblin'bomber est un groupe de paysagistes.

CARGOBAR (CH) – avril 2005


La musique de Ramblin’bomber pourrait se situer entre les Stooges et Pink Floyd, mais il serait plus judicieux de ne pas coller d’étiquette sur le dos d’un tel groupe et de leur laisser la parole sur scène pour le plaisir de nos yeux et de nos oreilles. 

AMALGAME (CH) – mars 2005

Ramblin’bomber « Hiroo Onoda » : les cinq allumés que voici trouvent un malin plaisir à compiler sans complexe une quantité impressionnante de styles musicaux, voire plus, selon leurs envies. Mais qui est donc Hiroo Onoda (CD/LP Little Records/RecRec) ? Hybride nourri aux samplers d’origine douteuse, de musique de film en extrait radio et allez savoir quoi encore, Ramblin’bomber se perd avec délectation dans l’univers des inclassables.

                LA TRIBUNE DE GENEVE – 22 février 2005

Trois ans après un album de la rupture (« Singapur ») ayant tout du futur objet culte pour maniaques éplorés, le plus détaché des groupes chaux-de-fonniers publie un quatrième opus qui enfonce le clou dans la chair blanchâtre et grumeleusement faisandée d’un paysage musical dévasté par des légions de godelureaux cathodiques. Tentative de chronique en équilibre instable. Hiroo Onoda était ce soldat japonais qui, oublié sur une île - déserte, forcément déserte - du Pacifique, n’avait rien su de l’arrêt des hostilités, accomplissant ainsi son sanglant devoir jusqu’à ce qu’une autorité perspicace, quelque trente ans plus tard, détecte enfin la raison de la disparition mystérieuse d’une quarantaine de touristes que la chance bouda. « Hiroo Onoda est également (et sans autre raison), le titre du nouveau 33 tours (également disponible en CD, bel effort) de Ramblin’ Bomber. Dans un monde où « rock » pourrait –ce soir, demain- devenir une marque de margarine, ce disque largement instrumental comblera l’amateur d’inattendu. Avec un mélange désarmant de naïveté éblouie et de solide culture électrique, Bastien Gloor, Jérôme Ummel, les frères Correa et Grégoire Perrenoud osent des grooves de poche, des claviers gothiques hydrophiles, des énervements new yorkais, des climats morriconiens, des samples cinéphiles, voire du jazz cool. L’enregistrement lui-même fut des moins communs : Bikini Test envahi de centaines de mètres de câble reliant les amplis, poussés à fond dans les pièces du rez-de-chaussée, et les musiciens, jouant ensemble à l’étage. Un boulot de fou joliment capté sur trente pistes par Stéphane Ballmer, efficacement secondé par le batteur Grégoire Perrenoud, également technicien son. Ce qui nous laisse, sous des titres évoquant avec une gratuité amusée la haine des 4x4, un folklorique nageur de Guinée Equatoriale ayant eu son quart d’heure de gloire aux J.O. de Sydney ou encore le défunt gorille albinos du zoo de Barcelone,  de fort jolies choses. Des titres évolutifs, culminant en telle occasion en exaspération Velvet Underground. Des nuages soniques d’où émergeront des entrelacs de voix. Un pseudo-générique surf-funk de série américaine bidon cuvée 1968. De la lounge music où les High Llamas, Pink Floyd, le gospel et Spiritualized seraient tout à fait compatibles. Des fragments de parodie stonienne (avec en invitée l’ineffable voix de Guitar Fucker). Du sax de Coney Island. Des apparitions d’Isabelle Schwarz, la frémissante chanteuse d’Arabelle, autre formation locale. Avons-nous signalé que les claviers (piano, Rhodes et Farfisa) jouent un rôle central ?  Le monde est-il prêt pour un groupe de rock plus proche d’Erik Satie que de Nirvana ? Quoi qu’il en soit, cette formation atypique présentera son nouveau disque samedi matin des 8 h au marché de la Chaux-de-Fonds, derrière un vieux stand. Une classe à part. Partiront-ils en voyage d’études avec le produit de la vente ?

L’IMPARTIAL (CH) – 3 décembre 2004


Geheimtipp !! Wären die Musiker von Can & Pink Floyd heutzutage Teenagers, würden sie wahrscheinlich diesen Sound machen, aber was ist schon wahrscheinlich… Dies ist 100% Underground-Psychedelia & Headmusic. Die Band will mit ihrem Sound die modernen Kulturwellen aus Indien und Norwegen miteinander verbinden (!!). Das Ganze klingt aber eher überwiegend spacy, psychedelisch, erinnert stellenweise an die schwebenden Stellen von Portishead und an die ruhigeren Momente der einstürzenden Neubauten. Ein Mix aus fliessender schöner Psychedelia, dann mal wieder etwas Chaos & Noise, Soundschleifen, Echo, warmes Wabern mit rückwärts gespielten Klängen. Überwiegend schöne melodische Momente & Songs. Sehr eigenartig diese Band, genauso wie Bebe & Serge, oder Sunday Ada, die Ebenfalls auf diesem sehr interessanten Label beheimatet sind.

SWAMP ROOM RECORDS (D) – novembre 2004


Le deuxième album d’un groupe obscure de La Chaux-de-Fonds (Suisse), et oui car là-bas aussi des groupes tels que le Velvet Underground, Stooges ou encore Spacemen 3… ont de sérieux adeptes !! Une autoproduction de qualité tirée à 500 copies uniquement… get it now..

SUGAR AND SPICE (F) – février 2004


Perdus dans les méandres de leurs cerveaux, les cinq Ramblin’bomber vous présentent leur musique sans aucun fil conducteur, passant de la balade psychédélique éthérée au chaos godzillien, de la rengaine calibrée MTV à des fumisteries expérimentales.
Die Musik der fünf in den Mäandern des eigenen Gehirns verlorenen Ramblin’bomber hat keinen eigentlichen Leitfaden. Sie führt von psychedelischen Balladen über MTV-artige Schlager zum finalen experimentellen Schwindel.

FRI-SON (CH) – janvier 2004


Puis les anges vinrent compléter la crèche. Un rock hypnotique, efficace et sans concession. Si le Santa Claus de Ramblin’bomber avait les couleurs d’un célèbre cola, ce soir-là, c’est à la bière qu’il a trinqué.  

L’IMPARTIAL (CH) – 27 décembre 2003


Entre deux bacchanales soniques, Bikini Test fait sporadiquement office de studio d’enregistrement improvisé. Les groupes de la région y travaillent dans un climat de décontraction difficile à atteindre dans le confinement exorbitant d’un studio pro. Arabelle et Ramblin’bomber y œuvraient l’été dernier, délicatement captés par Stéphane Ballmer. D’où, mercredi soir, cet élégant renvoi d’ascenseur sous forme de concert gratuit.  […] Même remarque pour les étonnants Ramblin’bomber, dont les nouveaux enregistrements poussent plus loin encore l’évolution radicale entreprise sur leur dernier 33 tours (« Singapur », 2001). Entre groove minimal, psychédélisme érudit et ambiances cinématographiques, ces francs-tireurs imprévisibles semblent se rapprocher progressivement d’un traitement plus électroniques (le nouvel opus reste à mixer).  

L’IMPARTIAL (CH) – 22 décembre 2003


This Swiss band plays dreamy psych pop that’s got moments but needs a major tummy tuck to get rid of some flab. One song starts with a minute-long intro of the sound of a rural road. The next song has two voices whispering in French for nearly a minute, and then after twenty seconds of atonal burps and blats, they come back again. Where there is music, it’s either ambient stuff or space jazz. Ultimately, this is the kind of music is the sort of thing that’s best listened to when you aren’t paying attention to it, and what kind of compliment is that?

THE BIG TAKEOVER (DK) – juin 2003


L’équipe du magasin de disques associatif de La Chaux-de-Fonds, Zorrock, débarquera samedi à Espace Noir, dès 21 heures. Gros producteurs de musique électronique, ces passionnés investissent les lieux plutôt deux fois qu’une, puisque des concerts seront donnés au théâtre comme à la taverne. Au théâtre on entendra Ramblin’bomber et Tenko, Radon et Denis Baudin, qui se produiront dans la catégorie rock-elecrto. Un étage au-dessus, DJ Martin Fucker proposer ses galettes pur rock’n’roll.

L’IMPARTIAL (CH) – 25 septembre 2003


A 22h30, Ramblin’bomber live, cinq gars perdus dans les méandres de leurs cerveaux, présenteront leur nouvel album sans aucun fil conducteur, passant du psychédélisme éthéré au chaos godzillien, de la rengaine calibrée MTV à des fumisteries expérimentales. Deux guitares, une basse, une batterie, des claviers, des plaques de métal souples, des saxophones, des samples de films et de pièces de théâtre, du live et du bidouillage, et quelques ajouts de voix. Bref, un joyeux melting-pot.

LE QUOTIDIEN JURASSIEN (CH) – 23 septembre 2003


D
ie dritten im Bunde heissen Ramblin’bomber und kommen ebenfalls auf La Chaux-de-Fonds, über sie liegt nichts schriftliches vor…

CAFE / BAR MOKKA (CH) – mars 2003


Sous esthétisant pochette d’un noir et blanc floconneux, lévitant, hilare, sur une rumeur locale dont nous éventerons plus loin l’inanité, le nouvel album du gang chaux-de-fonnier Ramblin’bomber, « Singapur », publié par l’impossible label Little Records (chaux-de-fonnier itou), en laissera plus d’un comme deux ronds de flan. Nulle fascination pour un modèle économique venu d’un méphitique (quoique aseptisé) Orient, coté en bourse de surcroît. Nulle obsession maladive pour une cryptique scène nordique aux contours flous et à l’identité flasque. Vous essayez de décoder la pochette ? Amusettes ! Des fausses pistes malicieuses, symptomatiques toutefois du modus operandi particulièrement libre qui a prévalut pendant une curieuse semaine de l’été 2001 pour l’enregistrement de cet opus aussi séduisant qu’erratique. Combinant astucieusement les moyens techniques de Bikini Test et de son propre studio mobile (avec pour première conséquence un remarquable sentiment d’espace), Stéphane Ballmer a capturé une semaine de jams improvisées par cinq musiciens entrés dans ce cloître laïque sans la moindre ébauche de morceaux. Au bout du compte, les extraits sélectionnés au fur et à mesure de cette expérience digne de la fameuse « biosphère » composent un tableau cohérent : ballades vénéneuses, parodies de death metal, free jazz engourdi et groove blanc s’y acoquinent avec une sorte de langueur toxique à mille lieux des préoccupations stoogiennes que l’on prêtait autrefois à Jérôme et Alexandre Correa, Jérôme Ummel, Grégoire Perrenoud et Bastien Gloor. On croit entrevoir du Sonic Youth envapé, du Beastie Boys acoustique ou du Motorpsycho entre deux eaux. Le ton général est à la mélancolie et à la concision, les textes empruntés à Hollywood ou à William Blake. Et l’objet procurera de bien agréables frissons écoute après écoute. Une bonne surprise, dont le curieux explorera les banlieues sur le site internet du groupe.

L’IMPARTIAL (CH) – 10 septembre 2002


Ramblin’bomber vient de La Chaux-de-Fonds, l’autre pays du rock’n’roll version Stoogienne et est courageux au point de sortir un album uniquement en vinyle et en autoproduction. Le groupe se permet aussi d’être le gérant d’un des derniers magasins de rock de Suisse.

L’USINE (CH) – décembre 2000


Les Ramblin’bomber, helvètes eux aussi, proposent un déroutant cocktail de punk ferrailleur avec une triple dose de psychédélisme planant et une bonne lichée de dérision, enregistré dans un grenier sur un deux pistes et demie. Les Stooges meet Pink Floyd ! Leur premier album sobrement intitulé « Ramblin’bomber » a été épuisé avant même d’être sorti (il ne fut pressé qu’à une quarantaine d’exemplaires, avouent-ils). Celui-ci s’appelle « Ramblin’bomber 2 », et ils nous promettent un « Ramblin’bomber 3 » qui risque de faire des dégâts du côté de La Chaux-de-Fonds. Encore un effort et ils égaleront Led Zeppelin pour la créativité de leurs titres d’album ! On rigole, mais leur version de « TV Eye » restera dans les anales, et les paroles de « 99 steps to hell » sont d’une débilité conceptuelle à deux doigts du génie (je vous laisse deviner). Poètes avec ça, un de leurs morceaux s’appelle « touche ton cul ? ».

DIG IT ! (F) – 2000


La Chaux-de-Fonds cultive depuis une vingtaine d’années une tradition underground d’érudition rock, axe Stones/Iggy/Gun Club, entretenue par des institutions comme le disquaire Zorrock. Si les esthètes Jivaros Quartet (actuels Sunday Ada) restent le seul groupe dont la réputation ait dépassé la Vue des Alpes, les Ramblin’bomber reprennent le flambeau avec humour et un sens de l’autodérision réjouissant. Leur deuxième album (vinyle only !), judicieusement nommé Ramblin’bomber 2, est un vibrant et sauvage hommage psychédélique aux Stooges, totalement recommandable.
La Chaux-de-Fonds erfreut sich seit etwa zwanzig Jahren einer soliden Underground-Rock-Tradition, die dem Geist des Stones/Iggy/Gun Club-Ära huldigt, und deren Stützpunkt der Plattenladen Zorrock darstellt. Waren bis vor Kurzem die Rock-Ästetiker Jivaros Quartet (heute Sunday Ada) die einzige Band, deren Ruf die Juravorläufer überschritten hat, so betreten nun die Ramblin’bomber mit viel Humor und Augenzwinkern die Fusstapfen ihrer Vorbilder. Ihre zweite Platte (vinyl onyl!), der einfachheit zuliebe mit Ramblin’bomber 2 betitelt, ist eine glühende Hommage an die Stooges – äusserst empfehlenswert.

REACTOR (CH) – septembre / octobre 2000


Vendredi soir, Bikini Test s’enfilera une épingle à nourrice dans le nez pour accueillir dignement l’indestructible Dee Dee Ramone et, en lever d’un rideau inexistant, le gang local Ramblin’Bomber, auteur d’un nouvel effort discographique. Pogo ! En première partie, les stratèges de Bikini Test ont eu la judicieuse idée de programmer Ramblin’bomber, gang chaux-de-fonnier tout entier dévoué au culte des Stooges, du MC5 et de toutes ces sortes de choses qu’on n’entend pas à la radio. Après un premier CD-R aussi artisanal que confidentiel, Ramblin’bomber sort ces jours-ci un 33 tours vinyle (!) pressé en Tchéquie (!) à 500 exemplaires (!). Si toute trace de plan marketing brille si remarquablement par son absence, c’est que tout ici s’apparente à un suicide commercial fièrement assumé. L’influence stoogienne est flagrante : riffs rampants (comme en 1969), saxophone free (comme en 1970), destroyeries (comme en 1979), c’est la totale. La surprise c’est que certains morceaux se dévident, hypnotiquement englués dans un orgue qui rappelle irrésistiblement le Pink Floyd de 1968, une influence peut-être absorbée via les excellents Spiritualized. C’est typiquement un disque de fans cultivant amoureusement leur jardin secret. L’intérêt que Ramblin’bomber porte à une éventuelle réussite commerciale est comparable à celui d’un iguane pour la nouvelle génération de portables : mesuré. Avis donc aux amateurs de binaire et de primaire : c’est l’affiche à ne pas rater. Et vlan !

L’IMPARTIAL (CH) – 13 avril 2000


One victim more of constant drug abuse ? Two years ago I’ve seen the Ramblin’bomber (who are, I suggest, locals up there) as supporting act from Guitar Wolf, and they really moved the lawn as a wonderful preparation for the main gig, Guitar Wolf. They played so powerfully Garage-Rock’n’Roll, really a must-have-seen! This year with appropriately high expections and a lot of anticipation, it was a disappointment. Tryin’-to-do-somewhat-else-but-not-resulting, a lame semi-hippie show wich couldn’t really delighr anyone. It’s a pity.

UN BLOG ? (CH) – avril 2000


Quant à Ramblin’bomber, bientôt groupe cult, de par ici, ils nous préparent un opus dont le vernissage aura lieu lors de cette soirée.

BIKINI TEST (CH) – avril 2000


Les Ramblin’bomber descendent en ville ! Nous autre hors-la-loi, aimons faire parler la poudre. Nos instruments ne sont pas chargés à blanc. Le but de cette opération ? Tous vous mettre au pas et les récalcitrants iront mordre la poussière. Ne nous forcez par à vous tailler des costards en sapin ! Votre rôle, à vous autre racaille, consistera à vous faire mitrailler grave, scalper, lyncher ou enduire de goudron et de plumes. Nous ne tolérerons aucune indiscipline de votre part : les bandidos mexicanos ne sont pas réputés pour leur sens de l’humour. Si vous ne voulez pas que la soirée sente le roussi, ne jouez pas aux pieds-tendres. Une dernière mise en garde : ce groupe peut rendre con.

EPFL (CH) – 15 janvier 1999


Aux abris ! Pour allumer la mèche, les très référentiels Ramblin’bomber garantiront l’étiquette punk-rock collée depuis des années sur leurs fronts !

BIKINI TEST (CH) – avril 1998

 
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