Le faire-part était
arrivé ce printemps à la
rédaction de Daily Rock, étiqueté d’un magnifique
autoc’ « 100% rock and
roll djihad ». Gasp, la mort annoncée des
Ramblin’Bomber avait bien eu
lieu ! À cette occasion le groupe s’est fendu d’un album
live, enregistré
lors de son concert d’adieu au Bikini Test. Revenant à ses
premières amours,
puisque c’est là que tout avait commencé quinze ans plus
tôt. L’univers des
Ramblin’ est peuplé de guitares et d’électronique, il se
situe à la frontière
ténue entre rêve et réalité, là
où le rock psyché et poésie se rejoignent. On a
l’impression de flotter dans un monde irréel et ouatiné
tout à coup transpercé
par des guitares furibondes. Un au-revoir qui ravira les nostalgiques
du groupe,
mais peinera à convaincre les profanes.
DAILY
ROCK – octobre 2009
RAMBLIN'BOMBER : le groupe
rock s'éteint sereinement. Après presque 15 ans
d'existence, le groupe rock RAMBLIN'BOMBER sort définitivement
de scène, ont communiqué hier soir les Chaux-de-Fonniers.
Jérôme Ummel, Grégoire Perrenoud, Bastien Gloor,
Jérôme Correa et Alexandre Heim Correa convient leurs fans
à un adieu, le 25 avril à La Chaux-de-Fonds, pour la
sortie de leur 7e, et dernier disque.
L'IMPARTIAL – 7 mars 2009
Die
RAMBLIN' BOMBER – keineswegs zu verwechseln mit rammelnden Sexbomben –
verstehen sich dem Namen nach als Streubomben. Die sind zwar richtig
fies,
jedoch in Stummfilmen fallen diese rein optisch betrachtet,
prächtig sanft zu
Boden. Und sie treffen ihr Ziel völlig unberechenbar… Was mit
einem rotierenden
Motoren-Getriebe zu tuckern beginnt, hebt allmählich ab zum
Senkrechtflug,
überschlägt sich im Doppellooping, und gleitet dann
unscheinbar in Richtung
feindlicher Linien. Wie aus dem Nichts lässt der Pilot ein paar
schwarze
Pünktchen fallen, und prallen diese auf, hinterlassen sie
urplötzlich Chaos und
Verwüstung. Trommeln mit Zuckungen, nervöse Gitarren und
unentschlossene
Stimmen werden müde, wenn die Tage kürzer und die Nächte
länger werden. Ein
letzter Herbst-Soundtrack vor dem weißen Wintermantel? Wir alle
wissen:
farbenfrohe Melancholie ist mehr als nur Romantik. Das ist Drama, ist
Tragik,
kann abfedern und zudrücken, hüpfen und stampfen. THE NEW
YEAR nimmt sich dies
alles jeden Herbst ganz fest vor, nur um im Frühling resigniert
festzustellen:
Vorsätze gescheitert. Zum Glück gibt’s für solche
Fälle den Rüebliherbst; er
nimmt sich an, den Heimatlosen, und blüht kunterbunt & munter
gesund !
Les RAMBLIN' BOMBER - ne pas confondre avec des bombes sexuelles
ramblantes -
sont des bombes à fragmentation. Les vilains sont vrais, mais
dans les films
muets, on tombe sur le sol en douceur. Et ils prennent leur objectif
tout à
fait imprévisible... Cela commence avec la rotation des moteurs
qui se mettent
à souffler, puis se met peu à peu à partir en vol
vertical et ensuite dans le
retournement d'un double looping, et finalement ça glisse
discret dans la
direction des lignes hostiles. Tout à coup, le pilote
lâche quelques points
noirs et laisse derrière lui que du chaos et de la
désolation. Soubresauts avec
tambours, guitares nerveuses et indécises, les voix sont
fatiguées, quand les
jours raccourcissent et les nuits deviennent plus longues. Un dernier
soundtrack d'automne avant le blanc manteau d'hiver? Nous le savons
tous, la
mélancolie est colorée, romantique. C'est un drame, c'est
tragique, ça peut
amortir, sauter et écraser. THE NEW YEAR se le dit chaque
automne, obstiné,
pour constater au prochain printemps: résolutions
capotées. Heureusement qu'il
ya des cas où les carottes d'automne s'occupent des fleurs en
toutes couleurs,
allègrement, et en bonne santé !
BAD
BONN – 17 novembre 2008
Melodiös und
melancholisch. Die Band « Ramblin’Bomber » aus La
Chaux-de-Fonds ist morgen
Abend zu Gast im St. Gervais. Sechs Alben haben Bastien (Guitarre),
Alexandre
(Guitarre), Grégoire (Schlagzeug), Jérôme C. (Bass,
Gesang) und Jérôme U.
(Keyboard, Gesang) bereits herausgebracht. Das siebte soll noch in
diesem Jahr
erscheinen. Die fünf Jungs lieben es, ihre Fans immer wieder zu
überraschen.
Ihr Sound ist eine Mischung aus Rock, Pop, Jazz und Post Rock.
Inspiriert wurden
sie auch von Pink Floyd. « Ramblin’Bomber »
klingt experimentell und
psychedelisch, melodiös une melancholisch. Zwischendurch wird die
ruhige,
fliessende, schöne Psychedelia à la Portishead von Chaos
une Noise à la
Motörhead unterbrochen. Soundschleifen, Echo, warmes Wabern mit
rückwärts
gespielt Klängen, schöne melodische Momente und Songs.
BIELER TAGBLATT – 25 septembre 2009
RAMBLIN’BOMBER
c’est du venin et de la mélancolie habillés de tendresse
et d’émotion. C’est un orang-outan qui essaye gauchement de se
faire passer pour une panthère noire. C’est 10 ans de concerts,
6 albums (CD et vinyle), et un 7ème en cours de mixage. C’est la
fascination pour le noir accompagnée d’un rire jaune et d’une
touche de rose bonbon. C’est deux guitares, trois voix, une basse, un
Fender Rhodes et une batterie. C’est incertain, fascinant, bruyant,
envoutant, triste, puissant, poétique, imbécile... C’est
aimer à la fois Nick Cave, Public Enemy, Motorpsycho, Horace
Andy, Alain Bashung, John Coltrane et Frank Zappa. RAMBLIN’BOMBER c’est
la volonté de croire en un monde idéal tout en acceptant
l’amer constat du réel.
LA COMETE –
septembre 2008
Bikini Test il
y a dix ans… Les jeunes
Ramblin’Bomber vivaient leur première scène aux saveurs
de sushi en première
partie de Guitar Wolf. La décennie passée, même
lieu, même combat. De la
bouteille en plus. Vendredi soir, les cinq acolytes des Ramblin’Bomber
ont
remis ça. Un rendez-vous rock honoré par un public
à l’écoute. Ce dernier ayant
lui aussi bu quelques années. Selon Ummi, pianiste du groupe,
« c’est
l’occase de faire plaisir et de se faire plaisir ». Beau
projet. La soirée
a débuté avec une projection quelque peu
déroutante, en guise d’introduction. A
23 heures tapantes, entrée en scène des Ramblin’Bomber.
Une occasion de faire
découvrir six nouveaux morceaux inédits, dont une reprise
des Beatles. Une
heure de plaisir pour les cinq « cousins
fromage », qui est le
résultat d’une semaine intense d’enregistrements à Bikini
Test. Fin de soirée, belle
continuité assurée par Disco Doom, une formation
zurichoise, alliant puissance
sonore et subtilité des compositions. « La musique,
c’est la face visible
de l’iceberg, la complicité entre amis est le moteur
véritable », explique
Alexandre Correa, guitariste. « C’est l’amitié qui
relance la musique, et
vice-versa », ajoute Jérôme Correa, bassiste.
Après dix ans, la musique
est plus posée, moins brute. « La manière de
composer a évolué, chacun
amène ses idées pour un résultat plus
collectif », explique Bastien Gloor,
guitariste. A noter que les Ramblin’Bomber ont six disques à
leur actif. Pour
tous ceux qui auraient manqué à l’appel, le groupe se
produira le 24 mai à la
Bourdonnière, au Locle.
L’IMPARTIAL
– 5 mai 2008
Je retrouve les RB dans
leur local
au sous-sol
d'un entrepôt de La Chaux-de-Fonds. Bastien, Alex et
Grégoire sont en train de
répéter un plan. Nous nous asseyons dans les
canapés, et quand Jérôme, le
bassiste arrive, c'est parti pour une heure de dérision…
Quand
le groupe est-il né ?
Ce n'est pas
simple : en 1996, les statuts
étaient écrits, mais le premier concert a eu lieu le 1er
mai 1997. En gros, 10
ans de concerts et 11 ans et demi d'existence. C'est un peu l'EMS du
rock, ici.
Avec
la même formule qu'aujourd'hui ?
Non, non. Au
début, c'étaient juste Alex et
Bastien (guitares) qui faisaient des "concerts" au local avec une
boîte à rythmes et un public d'une personne. Ils
courbaient les cours du
gymnase pour venir répéter, sans batterie, sans basse.
Et
le nom Ramblin'Bomber ?
On l'a
trouvé pour le premier disque. A
l'origine c'était Rambling Bombers, puis on a raccourci. C'est
un hommage à MC5
et à Motörhead. (Hauts cris et contradictions). Allez,
c'est comme ça : on
ne va pas laisser le révisionnisme qu’aux fachos !
Donc
vous répétez sérieusement depuis le début ?
Non. On est
créatifs, mais pas toujours. Au
début, ce n'était pas rare qu'on fasse un chibre ou un
domino (souvenir des
USA). Le groupe n'est ne s'est pas fondé sur des instruments,
mais des
affinités : on s'est construits progressivement, avec
zéro méthode.
Et
pour un concert ou un disque, c'est la même chose ?
On pense le
tout comme un
concept : au début, on
n'était jamais engagés, parce qu'on n'avait pas de
morceaux. C'était uniquement
de l'impro. C'est pour ça qu'on a créé le Banquet
Hors-la-loi (un weekend
campagnard avec scène libre et barbecue dans une combe
près du Locle). On a
toujours mené nos projets avec légèreté,
motivation, mais sans aucun esprit
critique ni calcul. Par exemple, pour le « 6e
album », l’idée était de passer 3 jours
à
enregistrer avec des cervelas comme unique nourriture. La pochette a
ensuite
été faite à la maison avec des tampons encreurs.
Et
pour composer, qui amène les idées ?
Chacun, en
général (sauf Jérôme !). Ça peut être des bêtises,
basées sur des
sonorités, ou une étude sociologique ou encore un hommage
aux Ramones.
L’important, c’est que les cinq soient d’accord sur le morceau.
Je
sais que vous n’aimez pas les étiquettes. Quel est votre truc
pour vous
présenter ?
On a de
l’expérience, des disques et de la
motivation. Écoutez-nous ! On déteste le
côté métalleux
« hargneux un soir, employé de bureau le
lendemain ». Donc on ne vend
pas une image télévisée, ni un genre
réchauffé. C’est notre musique, et on la
joue bien !
En
3 mots, le rock pour vous c’est…
Aller jouer
à
Strasbourg et vider un club de
rock garage !
DAILY
ROCK (CH) – décembre 2007
Après avoir sorti
un sixième album des plus étonnants, il
était temps de prendre des nouvelles de ce groupe originaire de
La
Chaux-de-Fonds. Toujours à la recherche de nouvelles
sonorités et se refusant à
s’enfermer dans des schémas musicaux préétablis,
le groupe aime surprendre,
c’est ce que nous confirment les musiciens composant celui-ci qui ont
gentiment
pris le temps de répondre à nos questions.
C’est
votre 6ème album
déjà, mais vous êtes encore dans une relative
obscurité, peut-être qu’une
petite présentation ne serait-pas de trop.
Grégoire
(baterie) : 6ème album déjà ? Nous
sommes
un groupe de champignons… Pas trop de lumière merci.
Jérôme U.
(keboard, chant) : Nous n'avons jamais
cherché à sortir de l'obscurité à tout
prix. Mais un peu de lumière fait
plaisir. Merci Transit.
Jérôme C.
(basse, chant) : 2 guitares, 1 Rhodes, 1
basse, 1 batterie et 2 chants. On a une passion en commun pour le rock
même si
on écoute un peu tous des trucs différents.
Sur
votre bio, j’ai lu que vous
aviez fini votre album en trois jours, comment est-ce possible ?
Bastien
(guitare) : A
coup de salade de cervelas, tout
est possible mon p’tit gars.
Alexandre (guitare) :
Nous avions envie de réaliser
quelque chose de spontané et immédiat. Nous avons donc
investi la salle de TON
SUR TON et joué dans des conditions de live, les 5 ensemble,
sans casques,
histoire de profiter pleinement de la puissance du son. Le samedi et le
dimanche, on a joué et le lundi le tout a été
mixé. C’est bien plus compliqué
et ennuyeux (et cher) de réaliser un disque sur plusieurs
semaines que sur
trois jours, non ? En fait il me semble que la manie de consacrer
des
jours et des jours à la réalisation d’un disque est assez
récente et peut-être
un peu sotte, et ce n’est ni Elvis Presley, ni Horace Andy et ni le
Velvet
Underground qui vont prétendre le contraire.
Vous
semblez totalement révoltés par
rapport au système des morceaux
« prédigérés » qui
fleurissent
partout sur les radios en proposant un album radicalement
différent. Vous
n’avez pas peur que vos auditeurs se perdent en proposant un album
autant
décalé ?
Jérôme
U. : Pas si décalé que ça. Il y a plein de
petites mélodies accrocheuses et si les auditeurs se perdent,
pas grave, La
musique n'est pas faite que pour apaiser ou rassurer, elle doit aussi
remettre
en question et déranger.
Jérôme
C. : Je ne crois pas qu’on ait cherché à faire
un album radicalement différent. On fait juste les choses comme
on pense être
juste. C’est tout. Du coup on ne se pose pas trop la question de savoir
si les
auditeurs vont être perdus ou pas. La seule chose qui compte
c’est :
« Est-ce que ça vous fait tripper, oui ou
non ? ». Tout le reste
ne nous appartient pas.
Si
je vous dis que votre CD me
paraît être un vagabondage musical, qu’en pensez-vous ?
Alexandre :
Ca me
semble chouette, et valable pour
l’ensemble de notre parcours. On aime vagabonder : on a
enregistré deux
fois dans notre local, deux fois à BIKINI TEST (sans casque puis
au casque),
une fois en studio et une fois à TON SUR TON (live pur jus et
prise directe).
Parfois on commençait d’enregistrer en ayant des morceaux,
d’autres fois pas,
parfois on a improvisé, etc. Et à chaque fois on a aussi
varié les façon de
faire : une fois on est resté une semaine entière
dans BIKINI TEST sans
sortir. Pour le 6ème disque on a mangé
uniquement des cervelas. Il y
a plein de façons de vagabonder, en musique ou non.
Enfin
on ne peut pas finir cette
interview sans parler de Zorrock, tu peux nous en dire un peu plus
à ce
sujet ?
Bastien :
ZORROCK est
un petit magasin de disques créé
sous forme de coopérative à but non lucratif dans les
années où les mouvements
alternatifs faisaient peur aux vieux et surexcitaient notre belle
jeunesse et
qui résiste tant bien que mal depuis plus de 15 ans aux gros
McDonaldisquaires
en proposant du matériel pointu !
Alexandre : Je ne
comprends tout simplement pas qu’il
n’y ait pas un magasin de ce genre dans chaque quartier de chaque ville
et dans
chaque village. Visiblement les gens ne méritent pas d’avoir
affaire à des
disquaire compétents…
TRANSIT (CH) – septembre
2007
Après
une intro au
piano légèrement saturé, l’album s’ouvre
sur un morceau très planant qui laisse place à des
ambiances calmes mais
distordues et à un bruit de fond ressemblant à celui que
produisaient nos
anciens vinyles sur leurs platines. Tel que je connaissais nos amis de
Ramblin,
je m’attendais à toutes sortes de choses de leur part mais
certainement pas à
un album aussi décalé. Quand j’utilise ce terme, je ne
parle pas d’une recherche
d’originalité musicale débridée ou autres
joyeusetés de ce style, mais plus des
recherches de sonorités, d’ambiances comme ce long larsen qui
accompagne une
mélodie simple sur « Cousin Fromage 2 ».
En fait, encore une fois, le
nouvel album de Ramblin’bomber se veut être plus un vagabondage
qu’un CD tel
qu’on le conçoit avec ses morceaux aux structures
communément admises. Le
groupe se réserve tout de même des plages en terrain plus
connu comme
« Intoxicating Flavour » ou « You know
(I know) ». Reste de
dernier passage, « Objectif Lune », dont il est
bien difficile de
dire de quoi il s’agit. (Encore) un labum étonnant de la part de
ce groupe de
la Tchaux.
TRANSIT
(CH) – septembre 2007
Libres, encore
et
toujours. Les musiciens du groupe
chaux-de-fonnier Ramblin’bomber ne désirent pas déroger
à cette règle plus
qu’élémentaire. Leur musique ne dégage que
spontanéité. A les écouter jouer, on
s’envolerait volontiers pur un monde proche des métamorphoses
baudelairiennes.
Jérôme et Alexandre Correa, Bastien Gloor,
Jérôme Ummel et Grégoire Perrenoud restent
fidèles au bon vieux
rock des années
septante, à Pink Floyd, Motorpsycho et Low. S’inpirant
néanmoins de nombreux
genres musicaux, il est difficile de leur coller une étiquette,
Il frisent les
sons rock, nous surprennent avec du free-jazz, ajoutent une petite
touche de
reggae ou avancent des tonalités de leur cru. Dans tous les cas,
ils se font
étonnants et étonnés. Ces musiciens érudits
ont des parcours différents et ne
sont pas totalement interdépendants. Mais, d’après les
frères Correa, ce n’est
que plus réjouissant car « cela fait
l’homogénéité du groupe ». Pour
s’en convaincre : Jérôme Ummel a des projets solo et
fait partie du duo
Downhats. Grégoire Perrenoud est ingénieur du son.
Jérôme Correa a fait une
formation classique au Conservatoire. Il fait partie du groupe de jazz
Grand
Reportage Ensemble et du groupe Gus en Goguette. Quant à Bastien
Gloor, il joue
également dans The Watchmaking Metropolis Orchestra. C’est
à l’école de musique
Ton sur Ton, à La Chaux-de-Fonds, qu’a lieu l’enregistrement du
sixième opus.
Deux guitares, un clavier Rhodes, une batterie et une basse y
élisent domicile
pour un seul week-end. Deux voix accompagnent les instruments et, en
trois
jours seulement, la boucle est bouclée. Le
résultat ? Des ballades
hypnotiques, où les voix de Jérôme Ummel et
Jérôme Correa s’entremêlent dans
des sons éthérés. Inutile, on nous
prévient, de chercher un sens aux paroles ou
un fil conducteur, il n’y en a pas. Cela reste toutefois un rock
cinglant et
mélodieux qui n’a pas peur des contradictions. On assiste
à des alternances
entre harmonies au piano et tiraillements sauvages à la guitare.
Désirant
s’éloigner d’un son trop pur et élaboré, ce
dernier opus reste simple. Le
résultat, plus proche d’un concert, est garanti par moins
d’instruments et plus
de voix. « A chaque fois, on varie. On n’aime pas le
définir mais rester
libres. On enregistre différemment pour que ça sonne
différemment »,
raconte Alexandre Correa. Toujours dans le même esprit ce disque
a été créé
d’une manière artisanale et bon marché. Un seul
hic : vu la contrainte
imposant l’alimentation au cervelas ou celle limitant la durée
de
l’enregistrement, le disque n’a pas été nommé. Ou
faut-il y voir une expression
de liberté ? Pour le savoir, rendez-vous au vernissage
samedi.
L’IMPARTIAL
(CH) – 15
août 2007
Groupe de La
Chaux-de-Fonds, les Ramblin’bomber
joue un rock habité tour à tour pop, jazz, post punk,
très influencé par la
scène New Yorkaise des années 90. Reprenant aussi bien
les Stooges
(« Loose ») que Joy Division (« Ian
Curtis ») sur ce 9
titres, le groupe évolue dans un genre résolument
à part, se moquant éperdument
des codes pour aller à l’essentiel : les émotions
brutes provoquées par
une riche instrumentation (piano mélancolique sur guitares
dissonantes), les
passages instrumentaux annonciateurs, la quasi expérimentation
de l’ensemble
(le disque se termine d’ailleurs en apothéose sur un morceau de
11’ suivi d’un
autre de 7’ !) et le rythme tenu jusqu’au bout du voyage. Pour les
familiers de June of 44 ou des Notwist par exemple.
ACHIERPOINTCOM
(F) – juillet 2007
Ramblin’bomber,
quant
à eux, jouent du rock bon et honnête.
The Stooges sont leur référence : la guitare autour
du cou et l’énergie
dans les pantalons.
Ramblin’bomber
spielen den Rock gut und ehrlich. The Stooges als Referenz. Guitarre um
den
Hals. Energie in den Hosen.
FRI-SON (CH) – juin 2007
Groupe
originaire de La
Chaux-de-Fonds, les Ramblin’bomber
n’en sont pas à leur coup d’essai puisque ceci est maintenant
leur cinquième
galette. Après l’écoute des deux premiers morceaux de
l’album, je m’apprêtais à
classer ce groupe dans la catégorie garage rock de bon niveau
mais sans plus.
C’est alors qu’intervient le très bon « Fold Back the
Same » un rien
jazzy, un rien psyché, puis l’envoûtant
« Hidden Inside ». Un morceau
dans la lignée d’un Pink Floyd totalement inattendu et d’une
grande intensité.
C’est là qu’on s’aperçoit que Ramblin’bomber dispose d’un
éventail musical
impressionnant et que vouloir leur donner une étiquette est
autant illusoire
que futile. Plus que d’écouter cet album, on se prend
plutôt au jeu de le
découvrir morceau par morceau en glissant petit à petit
dans leur univers.
Inutile d’essayer de l’analyser, il reste juste le fait de
l’apprécier et de
s’apercevoir qu’un groupe peut encore faire de la musique
intéressante avec
cœur et humilité.
TRANSIT (CH) – mars 2007
Après le
groupe
neuchâtelois Ksaa, les Ramblin’bomber
monteront sur la scène du Moultipass.
Psychédélisme, grondements sonores, mélodies
entêtantes et voix éthérées au programme. Du
rock aux influences multiples.
L’IMPARTIAL (CH) – 8 mars
2007
Soirée
rock
vendredi 9 mars au Moultipass, à La
Chaux-du-Milieu. Ramblin’bomber présentera son cinquième
album, le premier
enregistré en studio. « Five O-minds »
démontre la multiplicité des
influences de ce quintet, des Stooges à Pink Floyd, en passant
par
Spiritualized, du free-jazz, Nick Cave, Motorpsycho, High Llamas.
Coller une
étiquette à ce groupe est toutefois superflu, car c’est
sur scène que les
Ramblin’bomber montrent leur véritable essence :
psychédélisme,
grondements sonores, voix éthérées et
mélodies entêtantes, un mariage grandiose
et unique !
L’IMPARTIAL (CH) – 5 mars
2007
Ce groupe suisse en est
déjà à son cinquième album (depuis
1997). Du rock & fuzz & surf & psyché-barré
de haute tenue, avec
cuivres et tout le bataclan. C’est un peu brouillon encore parfois,
mais le
groupe a enfin digéré ses diverses influences (notamment
stoogiennes sur le
second opus). A découvrir…
CORSSROADS (F) –
février 2007
Ramblin’bomber n’a pas de
solution à proposer.
Ramblin’bomber n’a pas d’esthétique à imposer.
Ramblin’bomber n’a pas de
message particulier à faire passer. Ramblin’bomber ne va pas
s’autodétruire
pour égayer votre monotonie. Ramblin’bomber est incapable
d’être le rayon de
soleil qui chassera les nuages morbides et planants. Ramblin’bomber est
juste
un radeau, une planche à laquelle s’accrocher. Une aspirine. Le
ton est donné.
Mais pouvait-on s’attendre à plus de gaieté de la part
d’un « bombardier
en vadrouille » ? La musique des Ramblin’bomber est
à l’image de leur
philosophie, un post-rock mélodieux et mélancolique,
chanté en anglais, qui se
réclame autant des poèmes de William Blake que de Joy
Division ou des Stooges.
Ce groupe en provenance de La Chaux-de-Fonds vient de sortir son
cinquième
album « Five O-minds ».
RSR (CH) – janvier 2007
Ramblin’bomber
joue un
rock hypnotique, efficace, sans
concession, cinglant et mélodieux. Contradictoire et sans
étiquette. Les
Stooges, Pink Floyd, Spiritualized, du free jazz, Nick Cave et Tom
Waits,
Motorpsycho, High Llamas : un peu de tout ça et en route
Simone !
MOULTIPASS (CH) – mars 2007
Les
Ramblin’bomber de La
Chaux-de-Fonds (en Suisse) ont de
la suite dans les idées : leur cinquième album
depuis leurs débuts en 1997
continue de creuser leur sillon tout en s’émancipant de leur
modèle initial,
les Stooges (dont ils reprennent « Loose » sans
chercher à faire dans
la copie conforme). Entre bouffées soniques,
électrocutions punk, envolées
lyriques, ballades atmosphériques et hommage à Joy
Divison (« Ian
Curtis »), ils affirment avec habileté
l’originalité d’un projet qui
s’émancipe des conformismes musicaux.
ROCK & FOLK (F) –
décembre 2006
Ramblin’bomber,
deren Psychedelic-Rock klingt, als wären Pink Floyd zu Punks
mutiert.
CHRÄMERHUUS (CH) –
novembre 2006
Une fois n’est
pas
coutume, « Five O-minds »,
quatrième album de Ramblin’bomber, est le premier
enregistré en studio (par
Julien Fehlmann, l’ingénieur d’Elkee, Kehlvin, Forceed,
Coït…) et se veut
résolument plus rock et plus proche des racines de cette
musique. Par contre,
impossib le de savoir quelles sont les influences de ces cinq joyeux
drilles.
Effectivement, si certains morceaux s’approchent des Stooges ou de Pink
Floyd,
d’autres rappellent plutôt les « Closet
Mixes » du Velvet Undergroud
ou les Dead Brothers par le côté acoustique des cuivres et
du banjo qui
ferraille. En tout cas, tout est très proprement mixé et
joué par de bons
musiciens. Commandes, déclarations philosophiques et
détails sur le site.
DAILY ROCK (CH) – octobre
2006
Galette pur
rock au
marché ! Un stand d’un genre un peu
particulier distillera des saveurs rock, ce samedi dès 9h, sur
la place du
Marché. Histoire de vernir en beauté le dernier et
quatrième album des
Ramblin’bomber, « Five O-minds », gravé
chez Studio Mécanique et
disponible en CD mais aussi version galette vinyle. Convivial,
l’événement fera
également la part belle aux productions locales des formations
amies. Godet de
l’amitié offert.
L’IMPARTIAL – 5 septembre
2006
Ramblin’bomber
(OVNI
inclassable). Impossible de
poser une
étiquette sur le dos de ce groupe sans concession… Le monde
est-il prêt pour un
groupe de rock plus proche d’Erik Satie que de Nirvana??! Empruntant
aussi bien
aux Stooges qu’au free jazz, Ramblin’bomber c’est la musique des
possibilité,
qui échappe à tout jugement conventionnel… A
découvrir sur scène, tout simplement
unique et magnifique !
ZANZIBAR (F) –
décembre 2005
Capharnaüm et
démesure ! Inspirés par le
bouillonnement de la scène norvégienne, ainsi que par le
modèle économique et
social de Singapur (ville du futur), les Ramblin’ Bomber fusionnent ces
deux
courants de notre modernité pour les transcender dans un
élan artistique sans
précédent. Le futur semble déjà être
dépassé, l’avenir devient obsolète, l’Asie
devient nordique, le psychédélisme agresse le punk, les
larsen bercent nos
sens. Avec Ramblin’ Bomber / Singapur, les Ramblin’Bomber reviennent
pour être
de retour. Et ils sont là ! Et dire que la terre continue
à tourner…"
BAR KING (CH) - 4 novembre 2005
Ramblin’bomber
– Singapur – Psichedelia sperimentale
Grande
sorpresa. Mi capita tra le mani questo disco uscito già
da qualche anno degli svizzeri Ramblin’Bomber e non riesco a credere
alle mie orecchie; un bel disco dall’inizio alla fine. Gli Stooges che
incontrano i Pink Floyd. Eccezionale il tremolo di chitarra sul pezzo
che apre l’album (Growe), e ancor di più il Fender Rhodes che
spiana una melodia calda e vittoriosa. E chissenefrega se il suono di
batteria non è stupendo e che non è nemmeno a tempo;
scalda il sangue. Magnificamente spiazzante è il secondo pezzo
(Denis Baudin). Cinquantotto secondi di muggiti alla Ruins e chitarre
violentate. In “Soulsame Bin” riesco a immaginarmeli vestiti di
paillettes completamente glitterati a suonare in un night club di
qualche periferia. Un bel pezzo vintage con tanto di sax! In quarta
posizione troviamo “Larsendheim”, dove i Bombers giocano a fare i Make
Up, ma più acidi e arrapati. Si continua con “Hast Staape Brawn”
con un finalone psichedelico che va in loop da far venire i brividi.
“Ölfreit Now” è una canzone dolce che si evolve tra suoni
ovattati e chitarre tremolanti, ricostruendo e oltrepassando le
atmosfere dei Mùm più analogici. Poi c’è “W.
Blaxen”, un bell’Art Rock da cattedrale, pesante e marcio. Come marcio
è il jazz psichedelico di “Hammerin” dove non si riconosce un
inizio e non si trova la fine. Il penultimo brano (Herwun Tadjiuf)
è scarno e inquietante, prima di aprirsi al delirio di batterie
rovesciate e feedback che attendono di esplodere mentre una voce narra
che gli uomini sono una malattia contagiosa. E la conclusione del disco
non poteva che essere l’inizio, lo stesso brano di apertura, ma con la
ritmica che va al contrario (Growe, paart tweu). Si ricomincia. Bene.
www.moltomagazine.ch, avril 2005
Ramblin’bomber – Hiroo
onoda – Psichedelia sperimentale
Che
bello!!! I Ramblin’ Bomber hanno letto la recensione che ho fatto
sul primo numero di molto e mi han mandato un po’ di materiale.
Stavolta vi racconto di questo disco dello scorso anno. Come al solito
rimango sorpreso perché questi ragazzuoli non si ripetono mai e
riescono a tenere un livello qualitativo altissimo. Sono fottutamente
psichedelici senza trascendere nell’esagerazione e sono sperimentali
quanto basta per non rompere scatolame vario. Questa volta ci vanno
dentro di pianola più del solito creando atmosfere da “non c’ho
voglia di fare niente, mi sdraio un attimo”. Il primo e l’ultimo pezzo
solo volutamente in bassa fedeltà (in realtà è lo
stesso pezzo) e spaccano! Nel mezzo ci sono whisky, luci soffuse,
sigari, donne, reverendi. Qualcuno deve fare un film con questo disco!
Io intanto masterizzo qualche copia a chi lo vuole. Il disco si chiude
: Aaaaaaa-arrrghhhhh (non è uno sbadiglio!).
www.moltomagazine.ch, septembre 2005
LE meilleur album des
ramblin’, ces mecs sont
des génies voire pire encore : des dieux. Si vous aimez les
Floyd et toute
la vague post-rock commandez-le les yeux fermés ou mieux encore,
venez
l’acheter à Zorrock à la Tchaux.
Cédé.ch
(CH) – 12 avril 2005
Toujours groovy et
séduisant, mais plus compact, plus rock
en somme, Ramblin’bomber s’éloigne de l’option instrumentale
qu’il
affectionnait sur ses deux derniers albums en introduisant plus de
vocaux, pour
un résultat que l’on pourrait rapprocher des spationautes de
Spiritualized.
L’IMPARTIAL
(CH) – 14 juin
2005
C'est une musique
floconeuse, blanche sous la caresse d'un
Fender Rhodes. Une plage plus tard, elle a adopté le
groove de
Brooklyn, ou
s'est égarée dans l'espace
hanté de
tristesse de l'americana contemporaine. Des backing vocals flottent,
éthérés,
au vent solaire. C'est une musique qui sait et qui aime. Free jazz et
psychédélisme. Guitares et échantillons.
Grondements telluriques et mélodies
lumineuses. On a connu mariages plus fades. Peu de mots: l'amour ne se
dit pas.
C'est une musique des possibles, qui d'abord demande "pourquoi pas?",
et ensuite "comment?". Et trouve toujours une réponse, un chemin
possible, vers un jardin qu'on aménagera sans s'affoler.
Ramblin'bomber est un
groupe de paysagistes.
CARGOBAR (CH) – avril 2005
La musique
de Ramblin’bomber pourrait se situer
entre les Stooges et Pink Floyd, mais il serait plus judicieux de ne
pas coller
d’étiquette sur le dos d’un tel groupe et de leur laisser la
parole sur scène
pour le plaisir de nos yeux et de nos oreilles.
AMALGAME (CH) – mars 2005
Ramblin’bomber
« Hiroo Onoda » :
les cinq allumés que voici trouvent un malin plaisir à
compiler sans complexe
une quantité impressionnante de styles musicaux, voire plus,
selon leurs
envies. Mais qui est donc Hiroo Onoda (CD/LP Little
Records/RecRec) ?
Hybride nourri aux samplers d’origine douteuse, de musique de film en
extrait
radio et allez savoir quoi encore, Ramblin’bomber se perd avec
délectation dans
l’univers des inclassables.
LA
TRIBUNE DE GENEVE – 22 février 2005
Trois ans
après un album de
la rupture (« Singapur ») ayant tout du futur
objet culte pour
maniaques éplorés, le plus détaché des
groupes chaux-de-fonniers publie un
quatrième opus qui enfonce le clou dans la chair
blanchâtre et grumeleusement
faisandée d’un paysage musical dévasté par des
légions de godelureaux
cathodiques. Tentative de chronique en équilibre instable. Hiroo
Onoda était ce
soldat japonais qui, oublié sur une île - déserte,
forcément déserte - du
Pacifique, n’avait rien su de l’arrêt des hostilités,
accomplissant ainsi son
sanglant devoir jusqu’à ce qu’une autorité perspicace,
quelque trente ans plus
tard, détecte enfin la raison de la disparition
mystérieuse d’une quarantaine
de touristes que la chance bouda. « Hiroo Onoda est
également (et sans
autre raison), le titre du nouveau 33 tours (également
disponible en CD, bel
effort) de Ramblin’ Bomber. Dans un monde où
« rock » pourrait –ce
soir, demain- devenir une marque de margarine, ce disque largement
instrumental
comblera l’amateur d’inattendu. Avec un mélange désarmant
de naïveté éblouie et
de solide culture électrique, Bastien Gloor, Jérôme
Ummel, les frères Correa et
Grégoire Perrenoud osent des grooves de poche, des claviers
gothiques
hydrophiles, des énervements new yorkais, des climats
morriconiens, des samples
cinéphiles, voire du jazz cool. L’enregistrement lui-même
fut des moins
communs : Bikini Test envahi de centaines de mètres de
câble reliant les
amplis, poussés à fond dans les pièces du
rez-de-chaussée, et les musiciens,
jouant ensemble à l’étage. Un boulot de fou joliment
capté sur trente pistes
par Stéphane Ballmer, efficacement secondé par le batteur
Grégoire Perrenoud,
également technicien son. Ce qui nous laisse, sous des titres
évoquant avec une
gratuité amusée la haine des 4x4, un folklorique nageur
de Guinée Equatoriale
ayant eu son quart d’heure de gloire aux J.O. de Sydney ou encore le
défunt
gorille albinos du zoo de Barcelone, de fort
jolies choses. Des titres évolutifs, culminant en telle occasion
en
exaspération Velvet Underground. Des nuages soniques d’où
émergeront des
entrelacs de voix. Un pseudo-générique surf-funk de
série américaine bidon
cuvée 1968. De la lounge music où les High Llamas, Pink
Floyd, le gospel et
Spiritualized seraient tout à fait compatibles. Des fragments de
parodie
stonienne (avec en invitée l’ineffable voix de Guitar Fucker).
Du sax de Coney
Island. Des apparitions d’Isabelle Schwarz, la frémissante
chanteuse
d’Arabelle, autre formation locale. Avons-nous signalé que les
claviers (piano,
Rhodes et Farfisa) jouent un rôle central ? Le monde est-il prêt
pour un groupe de rock
plus proche d’Erik Satie que de Nirvana ? Quoi qu’il en soit,
cette formation
atypique présentera son nouveau disque samedi matin des 8 h au
marché de la
Chaux-de-Fonds, derrière un vieux stand. Une classe à
part. Partiront-ils en
voyage d’études avec le produit de
la vente ?
L’IMPARTIAL
(CH) – 3 décembre 2004
Geheimtipp !!
Wären die Musiker von Can & Pink Floyd heutzutage Teenagers,
würden sie
wahrscheinlich diesen Sound machen, aber was ist schon wahrscheinlich…
Dies ist
100% Underground-Psychedelia & Headmusic. Die Band will mit ihrem
Sound die
modernen Kulturwellen aus Indien und Norwegen miteinander verbinden
(!!). Das
Ganze klingt aber eher überwiegend spacy, psychedelisch, erinnert
stellenweise
an die schwebenden Stellen von Portishead und an die ruhigeren Momente
der
einstürzenden Neubauten. Ein Mix aus fliessender schöner
Psychedelia, dann mal
wieder etwas Chaos & Noise, Soundschleifen, Echo, warmes Wabern mit
rückwärts gespielten Klängen. Überwiegend
schöne melodische Momente &
Songs. Sehr eigenartig diese Band, genauso wie Bebe & Serge, oder
Sunday Ada,
die Ebenfalls auf diesem sehr interessanten Label beheimatet sind.
SWAMP
ROOM RECORDS (D) – novembre 2004
Le
deuxième album
d’un groupe obscure de La Chaux-de-Fonds
(Suisse), et oui car là-bas aussi des groupes tels que le Velvet
Underground,
Stooges ou encore Spacemen 3… ont de sérieux adeptes !! Une
autoproduction
de qualité tirée à 500 copies uniquement… get it
now..
SUGAR
AND SPICE (F) – février 2004
Perdus
dans les
méandres de leurs cerveaux, les cinq
Ramblin’bomber vous présentent leur musique sans aucun fil
conducteur, passant
de la balade psychédélique éthérée
au chaos godzillien, de la rengaine calibrée
MTV à des fumisteries expérimentales.
Die Musik der
fünf in den Mäandern des eigenen Gehirns verlorenen
Ramblin’bomber hat keinen
eigentlichen Leitfaden. Sie führt von psychedelischen Balladen
über MTV-artige
Schlager zum finalen experimentellen Schwindel.
FRI-SON
(CH) – janvier 2004
Puis les anges vinrent
compléter la crèche. Un rock
hypnotique, efficace et sans concession. Si le Santa Claus de
Ramblin’bomber
avait les couleurs d’un célèbre cola, ce soir-là,
c’est à la bière qu’il a
trinqué.
L’IMPARTIAL (CH) – 27
décembre 2003
Entre deux bacchanales
soniques, Bikini Test fait
sporadiquement office de studio d’enregistrement improvisé. Les
groupes de la
région y travaillent dans un climat de décontraction
difficile à atteindre dans
le confinement exorbitant d’un studio pro. Arabelle et Ramblin’bomber y
œuvraient l’été dernier, délicatement
captés par Stéphane Ballmer. D’où,
mercredi soir, cet élégant renvoi d’ascenseur sous forme
de concert
gratuit. […] Même remarque pour les
étonnants Ramblin’bomber, dont les nouveaux enregistrements
poussent plus loin
encore l’évolution radicale entreprise sur leur dernier 33 tours
(« Singapur », 2001). Entre groove minimal,
psychédélisme érudit et
ambiances cinématographiques, ces francs-tireurs
imprévisibles semblent se
rapprocher progressivement d’un traitement plus électroniques
(le nouvel opus
reste à mixer).
L’IMPARTIAL
(CH) – 22 décembre 2003
This Swiss
band plays dreamy psych pop that’s got moments but needs a major tummy
tuck to
get rid of some flab. One song starts with a minute-long intro of the
sound of
a rural road. The next song has two voices whispering in French for
nearly a
minute, and then after twenty seconds of atonal burps and blats, they
come back
again. Where there is music, it’s either ambient stuff or space jazz.
Ultimately, this is the kind of music is the sort of thing that’s best
listened
to when you aren’t paying attention to it, and what kind of compliment
is that?
THE
BIG TAKEOVER (DK) – juin 2003
L’équipe
du magasin de disques associatif de La
Chaux-de-Fonds, Zorrock, débarquera samedi à Espace Noir,
dès 21 heures. Gros
producteurs de musique électronique, ces passionnés
investissent les lieux
plutôt deux fois qu’une, puisque des concerts seront
donnés au théâtre comme à
la taverne. Au théâtre on entendra Ramblin’bomber et
Tenko, Radon et Denis
Baudin, qui se produiront dans la catégorie rock-elecrto. Un
étage au-dessus,
DJ Martin Fucker proposer ses galettes pur rock’n’roll.
L’IMPARTIAL
(CH) – 25 septembre 2003
A 22h30, Ramblin’bomber
live, cinq gars perdus dans les
méandres de leurs cerveaux, présenteront leur nouvel
album sans aucun fil
conducteur, passant du psychédélisme
éthéré au chaos godzillien, de la rengaine
calibrée MTV à des fumisteries expérimentales.
Deux guitares, une basse, une
batterie, des claviers, des plaques de métal souples, des
saxophones, des
samples de films et de pièces de théâtre, du live
et du bidouillage, et
quelques ajouts de voix. Bref, un joyeux melting-pot.
LE QUOTIDIEN JURASSIEN
(CH) – 23 septembre
2003
Die
dritten
im Bunde heissen Ramblin’bomber und kommen ebenfalls auf La
Chaux-de-Fonds,
über sie liegt nichts schriftliches vor…
CAFE
/ BAR MOKKA (CH) – mars 2003
Sous
esthétisant
pochette d’un noir et blanc floconneux,
lévitant, hilare, sur une rumeur locale dont nous
éventerons plus loin
l’inanité, le nouvel album du gang chaux-de-fonnier
Ramblin’bomber,
« Singapur », publié par l’impossible
label Little Records
(chaux-de-fonnier itou), en laissera plus d’un comme deux ronds de
flan. Nulle
fascination pour un modèle économique venu d’un
méphitique (quoique aseptisé)
Orient, coté en bourse de surcroît. Nulle obsession
maladive pour une cryptique
scène nordique aux contours flous et à l’identité
flasque. Vous essayez de
décoder la pochette ? Amusettes ! Des fausses pistes
malicieuses,
symptomatiques toutefois du modus operandi particulièrement
libre qui a
prévalut pendant une curieuse semaine de l’été
2001 pour l’enregistrement de
cet opus aussi séduisant qu’erratique. Combinant astucieusement
les moyens
techniques de Bikini Test et de son propre studio mobile (avec pour
première
conséquence un remarquable sentiment d’espace), Stéphane
Ballmer a capturé une
semaine de jams improvisées par cinq musiciens entrés
dans ce cloître laïque
sans la moindre ébauche de morceaux. Au bout du compte, les
extraits
sélectionnés au fur et à mesure de cette
expérience digne de la fameuse
« biosphère » composent un tableau
cohérent : ballades
vénéneuses, parodies de death metal, free jazz engourdi
et groove blanc s’y
acoquinent avec une sorte de langueur toxique à mille lieux des
préoccupations
stoogiennes que l’on prêtait autrefois à
Jérôme et Alexandre Correa, Jérôme Ummel,
Grégoire Perrenoud et Bastien Gloor. On croit entrevoir du Sonic
Youth envapé,
du Beastie Boys acoustique ou du Motorpsycho entre deux eaux. Le ton
général
est à la mélancolie et à la concision, les textes
empruntés à Hollywood ou à
William Blake. Et l’objet procurera de bien agréables frissons
écoute après
écoute. Une bonne surprise, dont le curieux explorera les
banlieues sur le site
internet du groupe.
L’IMPARTIAL (CH) – 10
septembre 2002
Ramblin’bomber
vient de La
Chaux-de-Fonds, l’autre pays du rock’n’roll
version Stoogienne et est courageux au point de sortir un album
uniquement en
vinyle et en autoproduction. Le groupe se permet aussi d’être le
gérant d’un
des derniers magasins de rock de Suisse.
L’USINE (CH) –
décembre 2000
Les
Ramblin’bomber,
helvètes eux aussi, proposent un
déroutant cocktail de punk ferrailleur avec une triple dose de
psychédélisme
planant et une bonne lichée de dérision,
enregistré dans un grenier sur un deux
pistes et demie. Les Stooges meet Pink Floyd ! Leur premier album
sobrement intitulé « Ramblin’bomber » a
été épuisé avant même d’être
sorti (il ne fut pressé qu’à une quarantaine
d’exemplaires, avouent-ils).
Celui-ci s’appelle « Ramblin’bomber 2 », et ils
nous promettent un
« Ramblin’bomber 3 » qui risque de faire des
dégâts du côté de La
Chaux-de-Fonds. Encore un effort et ils égaleront Led Zeppelin
pour la
créativité de leurs titres d’album ! On rigole, mais
leur version de
« TV Eye » restera dans les anales, et les
paroles de « 99 steps
to hell » sont d’une débilité conceptuelle
à deux doigts du génie (je vous
laisse deviner). Poètes avec ça, un de leurs morceaux
s’appelle « touche
ton cul ? ».
DIG IT ! (F) – 2000
La
Chaux-de-Fonds cultive depuis une vingtaine d’années une
tradition underground
d’érudition rock, axe Stones/Iggy/Gun Club, entretenue par des
institutions
comme le disquaire Zorrock. Si les esthètes Jivaros Quartet
(actuels Sunday
Ada) restent le seul groupe dont la réputation ait
dépassé la Vue des Alpes,
les Ramblin’bomber reprennent le flambeau avec humour et un sens de
l’autodérision réjouissant. Leur deuxième album
(vinyle only !),
judicieusement nommé Ramblin’bomber 2, est un vibrant et sauvage
hommage
psychédélique aux Stooges, totalement recommandable.
La
Chaux-de-Fonds erfreut sich seit etwa zwanzig Jahren einer soliden
Underground-Rock-Tradition, die dem Geist des Stones/Iggy/Gun
Club-Ära huldigt,
und deren Stützpunkt der Plattenladen Zorrock darstellt. Waren bis
vor Kurzem
die Rock-Ästetiker Jivaros Quartet (heute Sunday Ada) die einzige
Band, deren
Ruf die Juravorläufer überschritten hat, so betreten nun die
Ramblin’bomber mit
viel Humor und Augenzwinkern die Fusstapfen ihrer Vorbilder. Ihre
zweite Platte
(vinyl onyl!), der einfachheit zuliebe mit Ramblin’bomber 2 betitelt,
ist eine
glühende Hommage an die Stooges – äusserst empfehlenswert.
REACTOR (CH) – septembre /
octobre 2000
Vendredi
soir, Bikini Test s’enfilera une épingle à nourrice dans
le nez pour accueillir
dignement l’indestructible Dee Dee Ramone et, en lever d’un rideau
inexistant,
le gang local Ramblin’Bomber, auteur d’un nouvel effort discographique.
Pogo ! En première partie, les stratèges de Bikini
Test ont eu la
judicieuse idée de programmer Ramblin’bomber, gang
chaux-de-fonnier tout entier
dévoué au culte des Stooges, du MC5 et de toutes ces
sortes de choses qu’on
n’entend pas à la radio. Après un premier CD-R aussi
artisanal que
confidentiel, Ramblin’bomber sort ces jours-ci un 33 tours vinyle (!)
pressé en
Tchéquie (!) à 500 exemplaires (!). Si toute trace de
plan marketing brille si
remarquablement par son absence, c’est que tout ici s’apparente
à un suicide
commercial fièrement assumé. L’influence stoogienne est
flagrante : riffs
rampants (comme en 1969), saxophone free (comme en 1970), destroyeries
(comme
en 1979), c’est la totale. La surprise c’est que certains morceaux se
dévident,
hypnotiquement englués dans un orgue qui rappelle
irrésistiblement le Pink
Floyd de 1968, une influence peut-être absorbée via les
excellents
Spiritualized. C’est typiquement un disque de fans cultivant
amoureusement leur
jardin secret. L’intérêt que Ramblin’bomber porte à
une éventuelle réussite
commerciale est comparable à celui d’un iguane pour la nouvelle
génération de
portables : mesuré. Avis donc aux amateurs de binaire et de
primaire :
c’est l’affiche à ne pas rater. Et vlan !
L’IMPARTIAL
(CH) – 13 avril 2000
One
victim
more of constant drug abuse ? Two years ago I’ve seen the
Ramblin’bomber
(who are, I suggest, locals up there) as supporting act from Guitar
Wolf, and
they really moved the lawn as a wonderful preparation for the main gig,
Guitar
Wolf. They played so powerfully Garage-Rock’n’Roll, really a
must-have-seen!
This year with appropriately high expections and a lot of anticipation,
it was
a disappointment. Tryin’-to-do-somewhat-else-but-not-resulting, a lame
semi-hippie show wich couldn’t really delighr anyone. It’s a pity.
UN BLOG ? (CH) –
avril 2000
Quant
à
Ramblin’bomber, bientôt groupe cult, de par ici, ils nous
préparent un opus
dont le vernissage aura lieu lors de cette soirée.
BIKINI
TEST (CH) – avril 2000
Les
Ramblin’bomber
descendent en ville ! Nous autre
hors-la-loi, aimons faire parler la poudre. Nos instruments ne sont pas
chargés
à blanc. Le but de cette opération ? Tous vous
mettre au pas et les
récalcitrants iront mordre la poussière. Ne nous forcez
par à vous tailler des
costards en sapin ! Votre rôle, à vous autre
racaille, consistera à vous
faire mitrailler grave, scalper, lyncher ou enduire de goudron et de
plumes.
Nous ne tolérerons aucune indiscipline de votre part : les
bandidos
mexicanos ne sont pas réputés pour leur sens de l’humour.
Si vous ne voulez pas
que la soirée sente le roussi, ne jouez pas aux pieds-tendres.
Une dernière
mise en garde : ce groupe peut rendre con.
EPFL (CH) – 15 janvier 1999
Aux
abris ! Pour allumer la mèche, les très
référentiels Ramblin’bomber
garantiront l’étiquette punk-rock collée depuis des
années sur leurs
fronts !
BIKINI
TEST (CH) – avril 1998
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